
Depuis le 5 mai dernier, les épreuves pratiques et sportives du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont débuté à l’échelle nationale. Dans la province de l’Ogooué-Ivindo, plus précisément à Makokou, capitale provinciale, des murmures d’enseignants se font entendre du côté de la Direction d’académie provinciale (DAP), en raison du non versement des frais de prise en charge dédiés aux évaluateurs convoqués et arrivés des départements intérieurs de la province, à savoir Ovan, Boué et Mekambo.
À ce jour, après presque deux semaines de travail, aucune rémunération ne leur a été allouée, alors que leurs collègues locaux convoqués à Makokou ont été payés.“La persistance des mauvaises habitudes” est souvent évoquée. À Makokou, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, cet adage semble être parfaitement illustré, car le scénario vécu par ces enseignants d’EPS aujourd’hui se reproduirait chaque année.
Selon les informations reçues, chaque année lors de l’organisation des examens de fin d’année, se pose systématiquement le problème du paiement des frais de prise en charge des enseignants évaluateurs et correcteurs convoqués et provenant des trois départements périphériques que compte la province, à savoir Ovan, Boué et Mekambo.Cette année, les enseignants issus de ces trois départements rencontreraient des difficultés majeures, faute de moyens financiers pour subvenir à leurs besoins en matière de logement, alimentation, transport et autres dépenses annexes.
Formant un groupe de quatre (04), ces enseignants, régulièrement affectés par l’État, et officiellement convoqués par la Direction Générale des examens et concours (DGEC), avec des convocations contresignées par le Directeur d’académie provinciale, réclament une rémunération équitable, semblable à celle de leurs collègues des lycées et collèges de la commune de Makokou. Privés de ressources, affamés et sans hébergement sûr, ils ne pourraient travailler de manière convenable et efficace dans les délais impartis.
Il convient de rappeler que, malgré leur déplacement depuis leurs lieux de travail vers Makokou, où ils ont été convoqués pour participer à l’évaluation des candidats au BEPC, ces enseignants, lésés, auraient, selon nos sources, tenté de se rapprocher des autorités éducatives provinciales afin d’obtenir des éclaircissements sur la situation. Malheureusement pour eux, une réponse succincte leur aurait été communiquée, indiquant qu’ils auraient été “oubliés par la DGEC“, qui les a pourtant elle-même convoqués, documents à l’appui.Ces enseignants concernés ont été entendus par les services compétents et patientent désormais pour un retour. Où donc est passé l’argent ?
La Rédaction